Le train est à l'arrêt à l'entrée de Sarajevo.. Nous avons percuté une vieille femme sur le bas-côté. Les secours arrivent.
Je n'ai pas vraiment aimé Zagreb. C'était très joli, vraiment, mais nous avons été mal accueillis par les Croates. Nous sommes peut-être tombés sur les mauvaises personnes, mais c'était désobligeant. À tous les niveaux, je les ai senti tendus et peu enclins à la rigolade avec nous.
Malgré tout, Zagreb est très belle, avec une étrange piscine en plein air. C'est une sorte de grand bassin artificiel en forme de cratère, bordé de galets blancs qui brûlent au soleil. Les gens sont peu ouverts à la discussion, voire pas du tout, les contrôleurs de train de plus en plus nerveux et sans manières.
Gare de Zagreb, rues de Zagreb, place Petra Preradovića
Le bassin en plein air
Place Petra Preradovića
En fin de journée, nous avons fait la connaissance de quatre formidables Irlandaises avec qui j'ai beaucoup discuté, ainsi que trois Français de Nantes. Personne n'a été séduit par Zagreb. Nous avons tous pris le même train pour Sarajevo.
Avec les Irlandaises.
Toutes les personnes qui ont le même abonnement que nous font généralement des haltes d'au moins deux jours dans chaque ville, et dorment en auberge ou à l'hôtel. Nous n'avons rencontré personne qui change de pays aussi rapidement que nous, sans jamais dormir dans un lit, et pendant un mois. C'est vrai que c'est complètement irréel. Voilà déjà une semaine que nous sommes partis et nous avons vu tellement de choses. Nous attaquons maintenant les Balkans et j'espère que tout ne sera pas comme Zagreb.
Nous filons maintenant dans de vieux trains sales et mal organisés. Le personnel de gare et de bord est complètement désinvolte. Mais c'est avec joie que je peux maintenant me pencher par la fenêtre du wagon pendant qu'il roule, et me prendre des paysages bosniaques en pleine face.
Un contrôle de nuit.
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