7. Budapest





Nous sommes arrivés à 12h à Budapest, le train avait du retard. C'est assez déstabilisant d'arriver dans une ville inconnue en plein tumulte. Il y est difficile d'y prendre ses marques comme nous en avions l'habitude. Le train du soir était à 19, nous n'avons fait que survoler la ville. Mais heureusement, nous retournons à Budapest la semaine prochaine. Budapest a des bons et mauvais côtés parisiens. La culture semble y être richissime, mais la place donnée à la voiture est trop importante pour que la ville soit vraiment agréable.

Nous avons visité une boutique absolument fabuleuse avant de partir, un bazar antique qui fourmille de merveilles. C'est le premier lieu comme ceci que je trouve en Europe. J'espérais beaucoup trouver des brocantes bondés de choses incroyables. Mais pour cela, il faut s'éloigner des centres et connaître un peu mieux. En une journée mais à Budapest, je veux revenir.






J'ai été étonné par ces sculptures de chiens.





À l'heure où j'écris, nous attendons notre correspondance à Ljubljana. Nous étions dans un train en direction de Neustadt avec seulement 7 minutes pour faire correspondance. Comme ce premier train était en retard, nous avons eu peur de rater le suivant.. Les contrôleurs évitaient nos questions, c'était assez étrange. Et puis nous en avons attrapé un assez honnête pour demander au chef de gare de retarder notre correspondance. C'était aimable et ça a fonctionné.

Le deuxième train avait pour direction une petite ville de Croatie, mais nous devions descendre avant, à Ljubljana vers 3:50. Louise et moi avons régler nos réveils et dormi. Le mien a sonné vers 2:30, je m'étais trompé d'une heure. Il est tombé derrière le siège et je me suis dit que j'irai le récupérer plus tard, au moment de partir. Nous avons alors fait confiance au réveil de Louise, qui remarchait miraculeusement depuis un jour.
Et puis nous nous sommes réveillé beaucoup trop tard, à 4:00, le train roulait à fond dans la campagne, et nous étions sûrs d'avoir raté Ljubljana. Le réveil de Louise n'avait pas fonctionné et nous roulions maintenant pour la Croatie.
Nous avons attendu le passage d'un contrôleur. La nuit il y en a très souvent. Ils entrent dans les compartiments sans frapper, allument violemment les lampes et nous demandent sévèrement nos papiers. On dirait un contrôle de police. Ce genre de scène arrive parfois huit fois par voyage. La nuit dernière, nous sommes passés par la Croatie, il y a eu un contrôle de douane. C'est très picnoleptique ce genre de moment parce que je me rendors immédiatement et tout à coup j'entends le contrôleur qui parle slovaque, allemand ou anglais. Ou alors c'est Louise qui crie pour me réveiller. Notre sommeil est sans cesse interrompu par des arrêts du train ou des bruits de voyageurs. Mais ce genre de situation possède un charme fou et on s'y habitue d'une façon ou d'une autre.

Ce soir-là, le contrôleur que nous avons croisé nous a fait des remarques sur notre Global Pass mal rempli, alors que tout était en ordre. D'une façon générale, j'ai l'impression qu'ils improvisent avec notre abonnement spécial. Un coup ils tamponnent, un coup ici, un coup là. Un autre jour ils nous demandent notre passeport. À partir du quatrième jour, ils ont commencé à tamponner directement sur le billet qui va me servir pendant un mois complet. Je pense qu'un jour il n'y aura plus de place.
Nous avons demandé à l'agent si nous avions loupé Ljubljana, elle nous répond "yes" avec un grand sourire. Alors nous avons attendu, en nous préparant à débarquer dans une ville imprévue de Croatie. Nous somnolions et je regardais le paysage défiler, toujours dans la nuit.
Et puis tout à coup, nous étions en gare de Ljubljana. Je ne sais pas comment ni pourquoi, mais j'ai vite réveillé Louise et nous sommes descendus. Il était environ 5:10, le train devait avoir plus d'une heure de retard. Donc rien de grave.

Notre correspondance pour Zagreb est à 6:15. Nous retrouvons Ljubljana de nuit, c'est bizarre. C'est comme si l'Europe était un petit village . Parfois, nous oublions dans quel pays nous sommes et il faut faire un effort pour retrouver. Nous revoilà en Slovénie, sur le bancs d'une gare, et tou à l'heure nous irons en Croatie.

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