10. Beograd

Nous avons calmement découvert Beograd. Nous voulions prendre du repos et nous avons passé un grand moment en piscine. Malheureusement, les douches étaient en extérieur, au pied de gradins d'où tout le monde vous regarde. Nous n'avons pas pu nous laver correctement.
Nous avons pris le temps de revivre à un rythme doux, moins fou que celui adopté la semaine passée. Et puis dans une semaine, nous repasserons à Beograd. Ici, l'ambiance est un peu plus détendue, même si l'on y trouve encore quelques impacts de bombe négligés. Trouver nos repères dans cette ville a été assez difficile. L'urbanisme est étonnant. Nous n'avons pas pris nos marques comme nous avions l'habitude de le faire dans d'autres villes. Je ne sais pas, c'est autre chose. Nous avons vu tout de même beaucoup de choses qui nous font dire qu'un deuxième passage par ici sera le bienvenu.




Ici, j'ai eu l'impression d'être déjà venu il y a très longtemps.


L'alphabet est cyrillique, indéchiffrable.











Près du château, dans un parc avec Louise. Il y avait une statue "À la France". Nous avons ri.



À 21h15, nous sommes montés dans le train pour Sofia. Je n'ai jamais vu plus sale en terme de train. On aurait dit une épave. La carrosserie tagguée de partout, pas d'électricité, pas d'eau. Une impression de rafistolage géant, de pièces rapportées, clouées, de morceaux de bois vissés, de cales qui coïncident mal, de tringles déglinguées, de cuir usé.
Notre technique secrète nous a permis de conserver un compartiment pour nous seuls. Néanmoins nous nous sommes tellement fait embêtés par le contrôleur, qui ne voulait rien savoir concernant les vélos, que pour la première fois nous avons payé un supplément. En temps normal, un vélo est considéré comme un bagage, mais ici c'est l'amende quand même. Ils restent raides.

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