19-20. Praha



Le train pour Praha nous réjouissait par sa simplicité. Aucun changement pendant la nuit, une ligne directe, un compartiment pour nous deux, tout semblait parfait. Un jeune Tchèque nous a rejoint plus tard, mais nous avions encore suffisamment de place pour nous étendre. Il devait nous quitter à Ostrava, bien avant Praha. Nous nous sommes endormis contents.
Mais en plein milieu de la nuit, un contrôleur nous a réveillé. Le Tchèque nous avait quitté et nous étions sur le point d'arriver à Ostrava vers 3h du matin. Le contrôleur nous a expliqué que ce train n'était pas pour Praha mais bien pour Ostrava et que nous devrions prendre la correspondance de 4h11. Nous sommes descendus sans rien comprendre et avons attendu dans le froid de la gare au petit matin, dans nos sacs de couchage.
Finalement, nous avons pu découvrir Praha et je dois dire que c'est une des plus merveilleuses villes que je n'ai jamais vues. C'est de loin ma préférée à ce stade du voyage. Autant le patrimoine architectural que l'histoire artistique de la ville me fascinent. Praha fût la ville de deux de mes artistes préférés, Mucha et Kafka. J'ai visité le musée conscaré à Mucha et j'ai passé une heure de bonheur.
Nous sommes restés deux jours dans ce fantastique décor et bien sûr ce n'est pas encore suffisant. J'ai failli acheter une magnifique lyre peinte à la main, mais il serait trop périlleux de la transporter encore deux semaines en train et de la ramener en avion. Je reviendrai à coup sûr dans cette ville, peut-être même pour y vivre.
Nous avons croisé dans la rue les deux Lyonnaises de Sofia et les Chiliens de Thessaloniki. Cela donne vraiment l'impression que l'Europe est un petit village où l'on se mélange. J'ai du mal à tout dissocier et à photographier correctement car il y a souvent des ressemblances. Mais Praha cumule tout ce que j'ai vu de plus chouette en Europe. Et je ne peux qu'être amoureux du fait de son rapport entretenu avec l'Art Nouveau.






Les rues de Praha. Les sons de la gare, composés à l'omnichord.




Tout le monde veut caresser un chien doré sur cette statue.








Les vitraux dessinés par Mucha.




Il y a de grands vergers publics à Praha, où tout le monde peut cueillir gratuitement des fruits.






Chaque heure, plusieurs dizaines de touristes se rassemblent devant cette horloge pour observer une petite statue qui se montre.






Une grande partie de la Vltava est réservée aux barques et la location n'est vraiment pas chère. C'est un plaisir de découvrir la ville au fil de l'eau.












Deux filles dans le train, Ema et Joy. Les sièges sont maintenant plus larges, mais à partager en deux. On y perd au change.

1 commentaire:

Louis-Rémi a dit…

Il y a vraiment de magnifiques photos. J'ai hâte d'y être.