18. Oświęcim



Il y a deux jours, je n'aurai jamais imaginé me retrouver à Oświęcim. Ce n'était pas du tout prévu dans notre voyage. Mais maintenant, cela me semble une évidence de devoir passer par ici. J'essaye de faire tout ce qui est possible en train. Et j'ai vu de mes yeux la partie sombre de la machine.









Le train est notre ami pendant ce voyage, notre maison. Mais le train est aussi la première boîte dans laquelle on a mis l'Homme. Le train est la rationalisation des transports en ligne droite. Voir les rails d'Oświęcim est terrible.





Le travail d'exposition réalisé dans le camp est remarquable. Énormément de choses ont été conservées. La visite commence par le petit camp d'Auschwitz qui malheureusement paraît coquet et guilleret avec le beau temps. C'est embarrassant de voir autant de personnes visiter le camp. Il y a un côté manège. Au début on se dit que c'est horrible qu'Auschwitz soit devenu un lieu de tourisme. Des personnes se photographient devant des chambre à gaz en famille. Mais finalement c'est une bonne chose qu'il y est autant de foules. Cela signifie que beaucoup de personnes pourront se souvenir de cet endroit pour peut-être éviter que ça recommence.


Devant le mur des fusillés.






Des enfants jouent.


À l'entrée du four crématoire.


Dans le four.

L'exposition est minimaliste et va droit au but. Tous les restes terrifiants sont exposés dans leur plus grande nudité et cela fait vraiment l'effet d'une claque. Chaque visiteur a son triste autocollant de couleur sur son sein, pour signifier sa nationalité.
En deuxième partie, il y a la visite de Birkenau, un deuxième camp encore plus industriel et hallucinant. Il y a une nette différence entre l'apprendre à l'école et être dans les anciennes baraques des détenus. Des cages servaient de lits.
C'est donc une des multiples destinations d'un train. Je suis content de l'avoir vue de mes yeux, et je ne risque pas de l'oublier.


Une habitante d'Oświęcim. Autour du camp, des personnes ont construit leur maison avec les briques des anciens baraquements.










Au fond de ce paysage bucolique, un four crématoire démoli.




Arbeit macht frei.

En soirée nous sommes retourné à Katowice.






Discussion avec une vieille dame dans la rue.















Un enfant dans la rue.





2 commentaires:

Mie a dit…

J'ai mis du temps à comprendre qu'il s'agissait d'Auschwitz. Les photos sont bien

Mei-li a dit…

c'est vrai que visiter auschwitz en été est différent, pour ma part, j'ai visiter les camp D'auschwitz-birkenau en février, lors d'un voyage scolaire d'un jour, il n'y avait aucune verdure, que du gris partout, de la neige, et donc très peu de touristes, c'était encore plus horrible et l'on peu se rendre compte ( bon c'est un bien grand mot) de ce qui a pu se passer là-bas! c'est bien que vous soyez passé par là !